Démarche RSE : quels intérêts ?

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Pour certaines entreprises, mettre en place une démarche RSE peut être vu comme une énième contrainte. Pourtant, adopter une Responsabilité Sociétale et Environnementale répond à de nombreux enjeux qui peuvent toucher à la fois les salariés mais aussi les clients. Explications.

A quoi sert le fait de mettre en œuvre une démarche RSE au sein de son entreprise ?

La mise en place d’une stratégie RSE apporte une réponse à des problèmes touchant à l’environnement et aux conditions de travail.

Cela fait forcément écho chez de nombreux salariés, tout simplement parce que le monde du travail évolue et que beaucoup de personnes veulent trouver un sens à ce qu’ils font. Or, nous passons généralement plus de temps au travail que dans nos foyers et il est donc important que l’entreprise réponde à des questionnements que l’on se pose vis-à-vis de la protection de l’environnement mais aussi des conditions dans lesquelles sont effectuées des tâches professionnelles.

L’image de la structure est valorisée auprès des clients, des fournisseurs et des partenaires ; voire de financeurs quand une telle stratégie est mise en place et en lumière par le biais d’une communication efficace.

On peut par exemple lutter contre la pollution en mettant des cendriers de recyclage de mégots quand on se sait que l’on a des salariés qui fument ou que les clients profitent de leur visite pour fumer à l’extérieur des locaux.

Cela n’est pourtant qu’un exemple parmi tant d’autres, qui ne sont pas très difficiles à mettre en œuvre et qui peuvent pourtant avoir un impact retentissant sur l’image que renvoie l’entreprise à autrui.

Une entreprise qui séduit par ses valeurs et ses engagements peut espérer que cela impacte positivement sa croissance. Cela peut lui permettre de se démarquer vis-à-vis aussi de sa concurrence.

Quelles sont les actions à mettre en place lors de sa stratégie RSE ?

Faire des économies substantielles en limitant l’utilisation du papier, en triant ses déchets pour diminuer le gaspillage : il s’agit pour certains de nouveaux gestes, d’une nouvelle routine à adopter, mais est-ce pour autant difficile ? On estime qu’il faut en moyenne deux mois seulement pour changer une habitude.

Cela peut être plus rapide surtout si les acteurs impliqués croient réellement en ce qu’ils font. Il est donc nécessaire d’impliquer les salariés. Le mieux sans doute étant de leur demander s’ils ont des idées en la matière. Les chefs d’entreprise pourraient être surpris de la foule de réponses qui vont leur être données : passer aux énergies renouvelables, changer le véhicule professionnel pour un modèle électrique, prendre du matériel informatique reconditionné…

Forts de ces éléments, les chefs d’entreprise peuvent choisir plusieurs idées la première année pour les tester. Il y a fort à parier qu’ils verront que la démarche RSE ; et cela commence à être prouvé ; a une incidence sur la productivité car les collaborateurs se sentent plus impliqués dans une entreprise qui correspond à leurs valeurs personnelles.

Travailler dans une structure qui a les mêmes valeurs pousse en effet les salariés à donner le meilleur d’eux-mêmes et surtout, on évite un phénomène de plus en plus croissant dans certains secteurs d’activité : le turn-over.

Le coût que représente le fait de former de nouveaux collaborateurs ; sans être pour autant certains qu’ils vont rester ; n’est pas négligeable. Cela (et bien d’autres choses) pourrait changer en mettant en place une stratégie RSE.

Elle n’est donc pas une contrainte de plus, mais une opportunité de changement, pour le meilleur, pourrait-on dire, sans que cela suppose pour autant un coût de mise en place trop important, en fonction des décisions prises.