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Quelle mutuelle choisir pour une association ?

Comme les entreprises du secteur privé, les associations sont soumises à l’obligation de souscrire une mutuelle santé collective pour leurs membres depuis l’entrée en vigueur de l’accord ANI en 2016. Cette solution d’assurance obligatoire est destinée à compléter la prise en charge de la Sécurité sociale. Zoom sur la mutuelle à choisir.

Choisir la mutuelle adéquate

Pour trouver la meilleure mutuelle santé collective, plusieurs éléments sont considérer. Comme pour la mutuelle santé entreprise, vous devez connaître les besoins en matière de couverture de santé des membres de votre association. Les paramètres à retenir sont leur âge, leur état de santé, les traitements médicaux qu’ils suivent et les soins auxquels ils ont recours. Il est indispensable de mettre en concurrence les options proposées par les différentes compagnies d’assurance et mutuelles en comparant quelques critères comme la nature des garanties et le niveau de remboursement, les franchises, les délais de carence et les exclusions de garantie. L’existence d’autres avantages tels que la prise en charge des soins dentaires, d’optique et d’audition ou l’accès à des professionnels de santé en ligne constitue un atout. Tenez aussi compte des frais associés à la mutuelle collective, à savoir les frais de gestion de l’assurance et les cotisations mensuelles ou annuelles des membres. La mutuelle adaptée à votre association sera celle capable de vous offrir les couvertures qu’il vous faut au prix correspondant à votre budget.

Mettre en place une mutuelle santé dans votre association

La mise en place d’une mutuelle dans une association passe par plusieurs étapes. Définir les besoins des membres en matière de couverture santé en est la première. Vous devez par la suite comparer les offres de mutuelle pour trouver celle qui vous convient le mieux. Dans le cadre de votre recherche, il est important de savoir qu’il est possible de négocier les conditions de l’offre. Avant d’opter pour un contrat, prenez le temps de lire minutieusement les conditions générales et particulières de l’offre. Après avoir choisi votre mutuelle et après la souscription, vous devez mettre en place un système de gestion des adhésions et des cotisations et désigner un responsable qui se chargera de la gestion des adhésions, des cotisations et des réclamations. Pour vous aider à vous conformer aux règles, vous avez la possibilité de faire appel à un avocat ou un expert-comptable qui vous assistera dans toutes les démarches liées à la mise en place de la mutuelle pour votre association.

Avoir une idée sur le coût de la mutuelle pour votre association

Divers éléments servent de base de calcul dans le cadre de l’établissement du coût de la mutuelle santé pour association. Parmi ceux-ci figure le nombre des adhérents de l’association. Plus ils sont nombreux, moins le coût de la mutuelle sera élevé. De nombreuses garanties et un haut niveau de remboursement requièrent le paiement d’un coût élevé. Les caractéristiques de votre association constituent des éléments qui peuvent avoir un impact dans le coût de la mutuelle santé. Certaines associations, dont celles qui ont un statut de groupement de protection sociale, auront des tarifs préférentiels. Comme les assureurs ont chacun leur propre politique tarifaire, le coût d’une mutuelle santé pour association peut varier du simple au triple, d’où l’intérêt de l’utilisation d’un comparateur en ligne d’offres de mutuelle santé. Cet outil, mis à votre disposition, gratuitement et sans engagement, sur des sites spécialisés, est facile à utiliser. Vous aurez simplement à remplir un formulaire de renseignements et l’outil génèrera une liste d’offres susceptibles de vous intéresser en quelques minutes. Cette démarche vous permettra de connaître le coût d’une mutuelle santé pour association. En général, vous pouvez en avoir une bonne dès 30 euros par mois.

Pourquoi un professionnel doit opter pour une LLD ?

Pour les besoins de leurs entreprises, les employeurs mettent en place un parc automobile d’entreprise. Pour cela, ils disposent de différents modes de financement. Si certains préfèrent acheter les véhicules pour l’usage des employés, d’autres choisissent le leasing et plus particulièrement la LLD. Cette forme de location de véhicules présente des atouts non négligeables, mais est-elle vraiment avantageuse pour les professionnels ? Explications.

Quels sont les avantages de la location longue durée ?

Pour une entreprise, la location longue durée représente une alternative aux autres méthodes d’acquisition de véhicules de société qu’il s’agisse de voitures, ou de véhicules utilitaires légers. En effet, opter pour une Location Longue Durée professionnelle permet à l’intéressé de s’affranchir des exigences financières que demande un emprunt bancaire. Étant donné que le client ne devient pas propriétaire des biens, il n’est pas obligé de payer l’intégralité de leurs frais. Ce mode de financement offre un bilan plutôt satisfaisant pour l’entreprise, à la différence d’un emprunt bancaire qui génère souvent des dettes supplémentaires. En raison de sa nature, la LLD comporte un certain nombre d’avantages, à commencer par une mise en place facile. Il suffit à l’entreprise de choisir les modèles qui l’intéressent et de conclure un contrat de location auprès d’un spécialiste des véhicules professionnels.

Ce contrat décrit les modalités de location comme la durée, le kilométrage prévisionnel, les services annexes et le prix du loyer mensuel. Le professionnel n’aura qu’à s’acquitter de ce loyer tous les mois pour bénéficier des véhicules dont il a besoin sans passer par un emprunt bancaire. D’autre part, la LLD offre également une meilleure gestion du véhicule. L’une des raisons pour lesquelles les professionnels doivent opter pour la LLD est qu’elle prend en charge de nombreux services dans le but de simplifier la vie des entreprises. D’une manière générale, on inclut dans le contrat de location l’entretien, l’assurance et la maintenance des véhicules. En option, les chefs d’entreprise ont également droit à une assistance en cas de panne et à un véhicule de relai en attendant que la réparation soit finie.

Quelles sont les limites de la location longue durée ?

Bien que la LLD se présente comme le moyen de financement idéal pour les véhicules d’entreprise, cette solution n’est pas parfaite. Il est important d’en prendre conscience afin de juger si ce mode de financement répond vraiment à vos besoins. Le principal inconvénient de la LLD est que son coût est susceptible de devenir plus important que l’achat à crédit lorsqu’elle s’allonge. En effet, plus la location s’étale dans le temps, plus vous payez de mensualités. À cela s’ajouteront le prix des services annexes et les frais éventuellement facturés par le loueur au moment de la restitution des véhicules. Il arrive que les biens soient jugés en mauvais état à leur restitution et que le loueur exige des frais de remise en état.

D’un autre côté, la location longue durée ouvre droit à une déduction fiscale des loyers déjà réglés, mais le locataire reste assujetti aux mêmes taxes et impôts que s’il avait opté pour un autre moyen de financement. Par ailleurs, les véhicules sont systématiquement restitués à la fin de la période de location longue durée, ce qui expose les clients aux loyers à fonds perdu. En alternative, l’entreprise peut opter pour la location avec option d’achat. Comme son nom l’indique, cette formule de leasing permet au locataire de racheter les biens s’il le souhaite à la fin de son contrat. Il aura donc toute la durée de la location pour réunir les sommes nécessaires au rachat. Néanmoins, la LOA ne propose pas d’inclure les services annexes, ce qui peut manquer de praticité pour une entreprise dont le quotidien est déjà bien rempli.

Comment embaucher son 1er salarié ?

Recruter son premier salarié correspond à un moment important, mais à la fois stressant pour un employeur. Symbolisant le bon développement de l’activité, cela peut pourtant entraîner quelques angoisses étant donné qu’il s’agit d’un engagement à l’égard d’une autre personne. Pour éviter toutes formes de mésaventure, il est fondamental de respecter toutes les étapes du processus allant du recrutement, à l’établissement des coûts de l’embauche en passant par les formalités administratives à entreprendre.

Définition du poste et du contrat de travail

La première étape à l’embauche va d’abord consister à définir le poste (source). Il s’agit d’un document utilisé en interne qui stipule toutes les missions et responsabilités incombant au nouveau salarié. Cette fiche de poste doit respecter un certain équilibre : il ne doit pas être trop détaillé pour offrir plus de flexibilité au poste et a contrario, il faut aussi éviter trop d’imprécisions, car il risque de se vider de son sens. La rédaction doit tout simplement être effectuée de façon concrète et objective. Cette fiche de poste pourra être utilisée dans le cadre de la diffusion de l’offre d’emploi. Une fois ce détail réglé, le dirigeant a également intérêt à bien choisir le contrat de travail. Il a deux options : le contrat à durée indéterminée et le contrat à durée déterminée. Le premier est parfait pour que l’intégration du salarié dans l’activité soit permanente. Mettre en place un CDI est gage d’une relation à long terme et du bon développement de l’entreprise. Le CDD pour sa part est utilisé uniquement pour répondre à des besoins ponctuels comme une hausse de l’activité ou un remplacement. Il est particulièrement encadré et impose certaines contraintes. Par exemple, le renouvellement du contrat ne peut pas se faire plus de deux fois pour une durée maximale de 18 mois en tout. Il est important que ce contrat de travail offre un cadre juridique sécurisant pour l’entreprise : une clause de confidentialité ou de non-concurrence, la mise en valeur des clauses obligatoires, la sécurisation de la période d’essai et de préavis, etc.

Évaluation des coûts d’embauche

Un autre point essentiel à prendre absolument en considération concerne la budgétisation du coût de l’embauche. Même si l’entreprise n’a pas de problèmes financiers, engager un employé va coûter de l’argent, d’où l’importance de bien calculer le besoin financier. Sur ce point, il existe deux types de charges à prendre en considération à savoir les coûts directs et les coûts indirects. Les coûts directs sont relatifs aux salaires, aux avantages en nature comme les tickets restaurants ou les voitures de fonction, les primes, le 13ème mois, etc. Les dépenses les plus lourdes sont représentées par le salaire et les charges sociales. Il faut également intégrer les charges patronales telles que les allocations familiales, l’assurance maladie, les cotisations de retraite, la formation professionnelle, l’accident de travail, l’assurance-chômage ou encore les diverses taxes. En tout, cela représente entre 40 et 50% du salaire brut. Concernant les coûts indirects, il s’agit des équipements et fournitures qui seront nécessaires à l’employé pour travailler.

Les formalités relatives à l’embauche

Les démarches avant d’embaucher un salarié sont particulièrement nombreuses. Avant la prise de poste, il est nécessaire de se rendre auprès de l’URSSAF pour effectuer une Déclaration Préalable à l’Embauche. Ce document comporte plusieurs éléments : demande d’immatriculation à la Sécurité sociale, déclaration de première embauche, demande d’affiliation d’assurance-chômage, adhésion au service de santé au travail, etc. L’employeur doit aussi ouvrir un Registre Unique du Personnel qui est obligatoire à chaque embauche professionnelle. Une visite médicale d’embauche doit également être réalisée avant la prise de poste définitive. Ne pas respecter ces obligations entraîne des amendes pouvant atteindre les 1500 euros.

Comment choisir la meilleure mutuelle santé d’entreprise ?

Depuis le 1er janvier 2016, toutes les entreprises, qu’importent leur taille et leur secteur d’activité, doivent proposer une mutuelle santé à leurs salariés. Pour que la couverture soit optimale, il est important pour l’employeur de choisir la bonne formule.

Les garanties obligatoires

Si l’obligation de fournir une mutuelle santé est applicable pour tous les employeurs, le choix de la bonne formule reste pour sa part plus libre. Néanmoins, afin de rester conforme avec la loi, l’employeur est tenu de proposer un panier de soins minimal à ses salariés comme ce qui est prévu dans la définition du contrat solidaire et responsable. Ainsi, le panier doit inclure une couverture du forfait hospitalier journalier non remboursée par l’Assurance maladie, la prise en charge intégrale du ticket modérateur, une couverture des soins dentaires correspondant à 125% des indemnisations de la sécurité sociale concernant l’orthodontie et les prothèses et une prise en charge sur les soins d’optique avec un forfait bisannuel d’un montant minimal de 100 euros par an. À partir de cette base, l’employeur a la possibilité ensuite de choisir entre de très nombreuses formules qu’il peut offrir à tous ses employés, à un seul en particulier ou à une catégorie d’entre eux (techniciens, agents de maîtrise, cadres, dirigeants, etc.).

Connaître son personnel

Il est difficile, voire impossible, de choisir une mutuelle santé entreprise adaptée sans avoir préalablement étudié la démographie de son salariat. En fonction de la nature de l’activité, du poste, de l’âge des employés ou du nombre d’enfants par couple, les propositions de prix et de prestations des mutuelles vont varier. Par exemple, une entreprise dont la moyenne d’âge des employés est de 45 ans a intérêt à renforcer sa garantie hospitalisation. Idem pour l’optique.

Après l’étude démographique, il faudra mettre en place un cahier des charges dans lequel figurent les soins pouvant probablement intéresser les collaborateurs. Une offre pertinente sera celle qui colle avec les besoins de l’activité. Une entreprise intervenant sur des chantiers ne choisira pas la même mutuelle qu’une autre dont le personnel travaille derrière un ordinateur.

Le prix entre bien évidemment en ligne de compte au moment de choisir une mutuelle santé. Il s’agit d’un critère crucial autant pour l’employeur que pour le salarié. Car conformément à la loi, l’entreprise doit payer au moins 50% des cotisations. Le reste étant à la charge des collaborateurs. Il est alors judicieux de trouver des offres déployant le meilleur rapport garanties/prix.

Comment trouver les meilleures mutuelles santé ?

Et il n’y a pas mieux que de faire appel aux comparateurs en ligne pour trouver les offres les plus intéressantes. Parmi les critères sur lesquels il faudra se montrer regardant figurent les garanties, les prix, les risques couverts ainsi que les services.

Pour gagner du temps, faire appel à un courtier en assurances s’avère également une excellente alternative. Ayant une connaissance accrue des différents acteurs du marché, il est en mesure de guider la société vers les offres correspondant à leur budget et leurs besoins. Ces courtiers ont l’avantage de fournir un service complet allant de la recherche du bon contrat jusqu’à la signature de celui-ci.